Ministre des Finances : « La révision du magazine Exchange vise à lever les obstacles et à développer l'activité des transactions financières avec l'étranger.
Hier, la Présidence du Gouvernement a organisé, à la Maison d'Hôtes à Carthage, en coordination avec le Ministère des Finances et la Banque Centrale de Tunisie, un atelier sur un projet de loi relatif aux transactions financières avec l'étranger et au code des changes.
Le projet vise à revoir le système de change dans le cadre de la concrétisation du programme de relance économique et des réformes annoncées par le gouvernement visant à rétablir progressivement les équilibres financiers publics, à améliorer l'efficacité du système de change, à simplifier ses procédures, à soutenir son rôle dans l'amélioration de la climat des affaires et des investissements, en augmentant le niveau des exportations et de l'épargne nationale, et en augmentant le niveau des réserves de change en augmentant la confiance des épargnants et des commerçants et en restaurant la confiance pour encourager le flux des investissements étrangers, selon un communiqué de la présidence du gouvernement publié aujourd'hui, dimanche 26 février 2023.
Dans ce contexte, le ministre des Finances Siham Al-Boughdiri Namsiyeh a souligné, dans un discours de circonstance, l'importance de ce projet pour répondre aux objectifs et programmes nationaux de réforme.
Elle a indiqué que l'objectif de la révision du magazine Exchange est de lever les obstacles qui existent encore afin de permettre aux acteurs économiques de travailler confortablement, que ce soit en Tunisie ou à l'étranger.
La réforme permettra également d'accompagner l'évolution technologique des transactions financières dans le cadre d'une économie numérique mondialisée, d'intégrer l'activité économique dans son environnement mondial et de numériser les transactions financières extérieures, ce qui donne un signal positif aux investisseurs en Tunisie et à l'étranger, selon le ministre.
Et elle a montré l'importance de revoir le système de change dans le développement de l'activité des transactions financières avec l'étranger sur la base des expériences internationales pionnières dans ce domaine et de revoir le cadre législatif réglementant l'activité de change manuel pour orienter le secteur des changes irréguliers vers les voies officielles et renforcer les systèmes nationaux de paiement et de transfert électroniques et approuvant le principe de la libéralisation en mettant l'accent sur la libéralisation des opérations courantes et la libéralisation des opérations des investissements étrangers en Tunisie et la libéralisation des investissements des Tunisiens à l'étranger, à condition que cela se fasse de manière progressive, dans le cadre de l'atteinte des équilibres financiers, de la poussée de l'investissement et de la relance de son rythme.
Pour sa part, le gouverneur de la Banque centrale, Marouane El-Abbassi, a souligné l'importance de ces programmes que l'Etat travaille avec ses différentes structures, notamment la Banque centrale, dans l'accompagnement des transactions financières en Tunisie et à l'étranger, dans le développement des finances publiques et dans l'amélioration des climats d'investissement et de développement des entreprises.
Il a évoqué le travail de la banque avec ses partenaires pour développer ces domaines et servir les institutions financières et les entreprises émergentes afin d'obtenir de la valeur ajoutée et de créer de la compétitivité aux niveaux national et international et de se tenir au courant de la législation et des technologies adoptées dans ces domaines.
Un certain nombre d'acteurs du secteur privé et de la société civile ont souligné la nécessité de soutenir ces initiatives visant à soutenir l'économie nationale et le secteur financier en Tunisie, dans le cadre d'une approche participative, notant l'importance d'accélérer la mise en place d'un des objectifs stratégiques et des programmes qui tiennent compte des réalités locales et internationales et de leurs répercussions sur plusieurs secteurs.
Ils ont souligné l'importance de revoir le système d'échange en fonction de la recherche de valeur ajoutée, du soutien à l'investissement et de l'amélioration des performances bancaires, financières et de service des différents concessionnaires, qu'ils soient particuliers ou institutionnels, selon la perception des différents acteurs.
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